Ecoquartier Centre d’Orques / Saint Georges d'Orques (34)

Maître d'ouvrage
Ville de St Georges d’Orques / Mandataire SAAM
Equipe
LEBUNETEL +Associés Architectes Urbanistes Mandataire / Myriam LEON-ROMEAS Architecte Chef de Projet, Mahaut MICHEZ Paysagiste, SERI BET, VRD Hydraulique, ECL Studio Concepteur Lumière
Mission
Architecte-Urbaniste coordonnateur - MOE VRD
Programme
Ecoquartier de 350 logements, commerces
Surface
8 Ha / 33.000 m²
Année
2012/2022
Coût
VRD ZAC 4,66 M€ M € HT

Le site du projet couvre une superficie d’environ 8 ha à l’articulation entre le cœur du village, les zones résidentielles d’entrée de ville et le nouveau complexe sportif installé dans la plaine viticole au Sud.
La problématique du village est assez simple et malheureusement caractéristique de nombreux villages péri-urbains français : comment éviter l’écueil du village dortoir et préserver l’âme et l’identité d’un village aux portes d’un espace métropolitain très attractif.

Avec 65% d’espaces publics en cœur de Village et quasiment aucune nouvelle voie circulable créée, le quartier Centre d’Orques propose d’élargir et de regrouper les 2 polarités existantes autour d’une armature d’espace public identitaire et fédératrice.
La connexion du village par un large mail paysager piéton avec la plaine viticole retisse ce lien originel entre le village et la plaine viticole.

Autour de ce mail boisé espace de vie villageoise se développe une composition urbaine en îlots ouverts compacts mais aérés et valorisant des cœurs d’ilots en pleine terre plantés d’arbres caduques.
Une typologie intermédiaire de maisons de villages favorisant l’individualisation des accès et la limitation du nombre de logements par escalier dessine une architecture de volumes et de toitures respectant l’échelle des rues et vis-à-vis. Ce projet d’Ecoquartier s’appuie de manière pragmatique et contextuelle sur la grille d’évaluation et de labélisation du Ministère.

La gestion hydraulique est faite de manière aérienne en amont par des fils d’eau et canalets dirigés vers des canaux maçonnés dessinant l’espace public et mettant à distance les logements à RDC et en aval au sein d’ouvrages de rétention paysagers formant lentille paysagère.

L’épannelage du projet urbain est intimement lié au travail de décomposition volumétrique des ilots et limite les gabarits des constructions de R+1 à R+3 : les linéaires monotones sont proscrits, l’implantation du bâti joue d’alignements, de retraits et de géométries variables, de manière à créer des situations inédites pour chaque accès et favoriser ainsi la richesse du paysage urbain, comme c’était le cas dans les structures villageoises.

L’écriture architecturale reste contemporaine par volonté et posture, mais le choix des matériaux, la granulométrie, le détail et le soin restent ancrés dans les traditions.

Lien connexe : Mobilier urbain