- Maître d'ouvrage
- Région Languedoc Roussillon - LRA
- Equipe
- LEBUNETEL +Associés Architectes Urbanistes Mandataire / Myriam LEON-ROMEAS Architecte-Urbaniste Chargée de projet, BET TECTA, BET GRONDMIJ, Mahaut MICHEZ Paysagistes, SCP CHARREL urbanisme réglementaire
- Mission
- MOE Urbaine - MOE VRD
- Programme
- Parc d’activités mixte d’échelle régionale
- Surface
- 115 Ha
- Année
- 2009/2018
- Coût
- VRD ZAC 28,8 M € HT
Lauréat concours
Proche de Montpellier, une reconversion unique pour un parc d’activités économiques à vocation industrielle et artisanale en bordure de l’A75.
D’une surface de 115 ha dont 55 urbanisables, le lieu du projet est une partie du site d’exploitation minière d’uranium exploitée par la Cogema et démantelé fin des années 1980 : la partie recevant les ouvrages de tri et concassage du minerai extrait des galeries ainsi que les bâtiments administratifs.
Le projet s’emploie à intégrer le PRAE et ses hommes aux paysages, à la topographie et assurer une intégration sociale, urbaine et sociétale durables du PRAE dans son territoire.
Exemplaire dans la requalification industrielle
Au regard du passé encore présent dans les esprits et dans le paysage, les aménagements projetés sont attachés à développer une qualité environnementale référente et transversale pour redonner vie et pérennité à cette friche industrielle :
• recouturer avec le contexte proche des 2 hameaux de Saint Julien et Saint Martin le site en requalifiant les limites et remaillant le site,
• identifier très précisément pour les cadrer parfaitement, les impacts des anciennes activités de la Cogema et notamment la nature des sous-sols et des secteurs d’épandage des stériles miniers,
• valoriser les ressources naturelles comme les forages d’eau brute pour un usage industriel, et le solaire photovoltaïque dans le traitement des toitures des activités
• développer une gestion aérienne des eaux pluviales : essentiellement dans des noues paysagères et des bassins de rétention paysagers qui revalorise le fonctionnement hydraulique originel du site avec ses 2 vallons latéraux,
• une adaptation à la topographie du projet pour limiter les déblais par la création de plateaux restanques structurant la lecture du site et définissant sa nouvelle identité,
• réduire les nuisances sonores, visuelles diurnes ou nocturnes par une localisation choisie des activités au regard de leur position par rapport aux hameaux existants.
Un procédé de mycorhization des sols et de création de sols réservoirs est mis en œuvre afin de garantir la couture paysagère du projet sur un site assez faiblement paysager depuis son démantèlement.
Liens connexes : Fiche échanges urbains 2012 / la Région Languedoc-Roussillon
crédits photo aérienne : o-sughrue