- Maître d'ouvrage
- SFHE groupe ARCADE
- Equipe
- LEBUNETEL +Associés Architectes Urbanistes Mandataire / Jean CICCARIELLO Architecte Chef de Projet, ARTELIA engineering BET
- Mission
- MOE complète
- Programme
- 56 logements collectifs, 50 places/sous-sol, R+8
- Surface
- 4 058 m² SDP
- Année
- 2012/2013
- Coût
- 5,2 M € HT
Au sein du quartier Parc Marianne aux bords du ruisseau de la Lironde, affluent du Lez, ce projet constitue une pièce des 3 formant un îlot. La diversité architecturale et des matériaux développée au sein de cette île très dense surprend, interroge puis devient fascinante, telle un livret.
La Maison de Verre, la Maison d’Acier et la Maison de Bois citait Marc Lehman d’Architecture Studio lors de l’inauguration. Nous avons eu l’avantage de border la Lironde et sa structure paysagère éparse mais présente et donnant de l’espace, de la distance par rapport aux prochains ilots. La courbe de ce ruisseau tout d’abord contrainte s’est avérée être un atout dans la dynamique formelle du projet.
Sur un soubassement en béton structuré typique du quartier le projet tend de manière très élégante une courbe en béton blanc sur 5 niveaux. Le couronnement est dessiné par un double niveau attique réalisé en ossature bois formant le volume typique du quartier que nous avons appelé la « télé ».
L’angle Sud du projet sur l’avenue Nina Simone et le ruisseau de la Lironde forme une proue stratégique du projet car finalement de gabarit assez fine et vue de très loin. Afin d’animer cette proue nous avons organisé au sein de la façade Sud un jeu de stores solaires rouge carmin de facture moderne abritant les loggias.
A partir de ces éléments de base la composition des façades et des volumes jouent des matériaux (bois et panneaux rouge carmin foncé) et de niveaux de transparences des différents plans des façades conférant au projet une échelle urbaine mesurée au regard du contexte.
Notre attention s’est attachée à donner un confort d’usage et d’habitat maximal pour chaque logement. Les 57 logements de standard BBC se développent autour de distributions toutes éclairées naturellement et valorisation dans tous les ouvrages le bois comme matériau du toucher et de l’expression d’une posture durable.
Un réseau urbain assure le chauffage des logements et la production d’eau chaude complétée par une production solaire.
Un autre parti pris majeur est celui de développer une mixité typologique en alternative au tout collectif. Les logements situés en attique sont conçus comme des maisons de ville en duplex bénéficiant toutes de larges terrasses et d’accès spécifiques particuliers.
Crédit photo : Julien Thomazo