La Pinède / Lunel (34)

Maître d'ouvrage
Hérault Habitat
Equipe
LEBUNETEL +Associés Architectes Urbanistes Mandataire /Oliver SEIDEL, Fréderic CAMBOLIVE, Ludovic MARTIAL Architectes Chefs de projet, Mahaut MICHEZ Paysagiste, INGEROP BET Structure, OCD-IDDE BET Fluide
Mission
MOE complète
Programme
Démolition-Reconstruction de 120/96 logements et création d’Activités en 3 tranches
Surface
logements 9 250 m² SHON / activités 800 m² SHON
Année
2005 /T1 2011, T2 2013, T3 2015
Coût
11.3 M € HT

Lauréat Concours

Le site du projet, le long de la RN 113 en entrée de ville, est un lieu particulier et stratégique. En effet, le projet s’est défini en fonction de plusieurs enjeux primordiaux : retrouver un degré d’urbanité et veiller à l’insertion urbaine et sociale, marier les typologies programmatiques (logements et commerces), qualifier la façade en dialogue avec l’axe routier situé au Nord, créer du lien au coeur de ville de Lunel, et enfin, continuer d’écrire l’histoire de Lunel en édifiant un projet puisant son essence dans les qualités patrimoniales et historiques de la ville.
C’est ainsi que La Pinède adopte une typologie singulière, inspirée des mas qui ponctuent la RN 113. Sa géométrie se veut frugale : tantôt en façade, tantôt en recul d’une enceinte de murs de pierres. Ces bâtissent, dans leur imbrication, offrent des cheminements menant à des cours confidentielles, des patios, des jardins et des parcs arborés. Le passant devine ces îlots de fraîcheur. Les toits en pente dominent des toitures planes servant de terrasses aux logements. Les deux îlots qui composent le projet, permettent, dans leur orientation, tout à la fois confidentialité et théâtralité sur le contexte. Les pins présents sur le site ont été conservés en mémoire du patrimoine végétal remarquable. Ces pins s’offrent en ombrières, ils dégagent de doux parfums d’aiguilles de pin caressées par le soleil au zénith. L’ambiance se veut méditérranéenne à souhait. La lumière joue dans leurs branches et atteint les logements, ces derniers sont baignés d’une entière quiétude.

Crédit photo : Julien Thomazo